Le Diamantaire est né à Caen en 1987. C'est la découverte de l' œuvre "André the Giant Has a Posse" d’Obey en 2001 qui initie sa démarche d'utiliser la rue comme terrain d'expression. Il se lance alors dans le graffiti et sature rapidement de son art, tous les murs de sa ville natale.
Parallèlement, ses études en métallerie puis chaudronnerie le forment au façonnage et l'initient à des techniques qui nourrissent progressivement sa créativité et son savoir-faire.Toujours animé par le désir de mieux maitriser l'art de faire passer des messages, le Diamantaire s'installe à Paris en 2008 et suit une formation en communication visuelle. A l'instar d'artistes comme Invader, Zevs ou Gilbert aux identités marquées, l'artiste opte pour un symbole fort, celui du diamant.Dans un contexte où le street art fleuri, le Diamantaire se distingue par le choix du miroir comme matériau pour orner les murs. Le miroir utilisé par l'artiste est récupéré dans la rue puis recyclé sous forme de diamants en deux dimensions. Chaque œuvre est ensuite peinte et numérotée. Début 2015, le Diamantaire expose en duo avec Zoé Byland à la Trace Gallery de Zürich. Les œuvres présentées par l'artiste lors de cette exposition nommée Monochrome, affichent un style plus affirmé. Le symbole du diamant est représenté en volume et sous différents angles de vue. Le Diamantoscope, pièce à mi-chemin entre le kaléidoscope et la longue-vue d’observation illustre parfaitement l'évolution artistique du Diamantaire. Au printemps 2015, il initie un travail colossale pour réaliser un diamant en acier meulé de six mètres par six dont le poids dépasse la tonne.
La fin de l'année 2015 est marquée par son exposition Diamonds are forever II à la galerie Wide Painting à Paris (5e). Ouverte au public depuis le 8 octobre 2015 jusqu'à mi-décembre, cette exposition apparait comme un accomplissement esthétique qui montre l'infinité et la profondeur du diamant. Les perspectives sont multipliées, et offrent une multitude de reflets mais aussi de point de vues. Les œuvres peuvent être admirées de toute part ; sur le côté ou vues du dessus, comme on admirerait le haut d'un joyau. L'artiste propose même une vision plus abstraite de la pierre précieuse, à travers sa pièce Hypercube dont il a retiré certaines faces pour obtenir une forme polygonale.
Le Diamantaire témoigne une fois de plus la richesse de sa créativité et d'un travail artistique et conceptuel en perpétuel évolution.